• L'épreuve de la balance

    Le jour du depart est arrive : coup de main d'Isabelle pour descendre les bagages, timing avec Vero nickel-chrome (il faut bien compter 3 heures pour rejoindre Charles de Gaulle depuis Montparnasse : ca bouchonne !). Tout allait trop bien...

    Contrairement à toutes mes craintes, l'épreuve de la balance aura été fatale pour mon bagage à main ! Moi qui pensait que mes valises allaient exploser le compteur, je ne savais pas que le poids du bagage à main était limité à 7 kg ! Autant dire qu'avec mon ordi et le poids de la valise, je les avais tout de suite atteint... Résultat : 5 kg de trop et une possibilité de passer 4 kg dans les valises. Et alors là que se passe-t'il ? Et bien en plein milieu du hall d'embarquement du terminal A6 aérogare 2, autant dire un endroit calme et peu fréquenté, j'ai dû passer dans mes valises 4kg se composant d'un disque dur externe, de documents, du répertoire et autres broutilles. Mais que faire du kilo restant ? 

    Cela a été l'occasion de rajouter un dernier kilo au sac à dos déjà bien rempli d'affaires à me faire parvenir par Patrick qui attendait Odile à la dépose-minute. Heureusement que nous avions rendez-vous avec Odile juste avant mon embarquement pour la transmission des dernières boîtes de médoc, du fameux carnet noir [Le carnet noir... Une liste de personnes infréquentables ? celle des lieux les plus mal famés ou des meilleurs pompes funèbres et cimetières ? Ce carnet n'est noir que par sa couverture et il s'agit d'un « guide » empirique et très personnel que nous nous sommes constitué avec Odile pour partager nos bons plans addissois. Un peu que nous sommes organisées !], des quelques derniers messages à transmettre et des dernières bises avant un moment.

    Désormais, tout est entre les mains de Patrick et ce n'est pas rien. Il va devoir convoyer entre autre chose mes madeleines de Proust : mes boîtes de sardines de la Belle Iloise !

    Une fois délestée de tous ces kilos, munie uniquement d'un valise à moitié vide mais ne dépassant pas 7 kg, je me suis rendue en salle d'embarquement. Celui-ci était prévu à 21h00. À 21h30, petit message de l'équipe d'embarquement : check-up complet de l'avion par les autorités compétentes. Par conséquent, aucune idée de l'heure à laquelle nous allons pouvoir embarquer. Ma foi, s'ils vérifient que l'avion a bien ses ailes avant le décollage, je ne vais pas me plaindre. Au final, nous avons pris possession de l'avion vers 22h00, constaté qu'Ethiopian Airlines s'était mis aux normes des charters : genoux dans le dossier du voisin de devant, que les sièges ne se maintenaient pas en position « relax », que les hôtesses semblaient parfois mal habiles mais aimables. Bref grand confort sur ce coup là ! Enfin, j'ai tout de même dormi mais à cela quoi d'étonnant vu mes capacités en ce domaine.

    Le pompon tient cependant dans l'arrivée à Addis Abeba. Oui, nous avions une heure de retard mais là n'était pas le souci. Non, nous n'avons eu aucun souci à l'atterrissage. Non, j'ai passé la douane sans aucun souci.

    Un indice : les bagages...

    Et bien oui, ils étaient restés à Paris. Si, si. Que voulez-vous ? Soit nous étions davantage en retard, soit on partait sans eux. Alors nous sommes partis sans eux. Seulement avec un bagage à main qui ne doit pas dépasser 7 kg et dans lequel on n'a pas le droit de mettre liquide ou gel, j'ai complètement zappé d'y mettre l'équivalent d'un baise-en-ville !

    Résultat, le jour même de mon arrivée, j'ai dû aller faire du shopping ! Brosse à dents, dentifrice (je n'ai pas fait attention mais j'ai acheté un dentifrice « fresch apple ». Pas bon) et culotte ! Parce que même si Robel pouvait me dépanner en t-shirt question lingerie, on ne fait pas la même taille ! ;-)

    La petite note « le monde est petit » : en attendant mes bagages qui n'arrivèrent jamais ce jour-là, je suis tombée sur l'ex-mari de Sophie (Lalibela) qui était dans le même avion que moi, et aussi surpris que moi par la piètre qualité du vol. Cela a rendu l'attente devant le comptoir des réclamations plus sympathique !

    Le lendemain en fin d'après-midi, j'ai tout récupéré. Le seul problème maintenant : mes affaires sentent très fort le camembert, cadeau pour un français d'ici.


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  • Commentaires

    1
    Sophistike
    Lundi 5 Octobre 2009 à 17:21
    Aaaaah, les bagages qui font bande à part et le sac à dos tout vide à l'arrivée...que de souvenirs...
    Bises! Sophie
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    2
    servann
    Mardi 6 Octobre 2009 à 07:32
    Faut que je me méfie : surtout ne pas lire ce blog en public (bibliothèques, etc...), rigoler comme une baleine toute seule en regardant son écran, ça peut étonner aux alentours !!
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